Dédale hilarant de manigances adolescentes au cours d'un été en banlieue, MANGOSHAKE rappelle les récits de passage à l'âge adulte de Richard Linklater ou de George Lucas (AMERICAN GRAFFITI), mais filtrés à travers une esthétique brute et lo-fi qui confère au film une authenticité désarmante. Tourné au cours d'un été avec un groupe d'amis, eux-mêmes au seuil de l'âge adulte, le film documente en quelque sorte sa propre création. Comme si l'on parcourait le journal intime d'un adolescent, l'irrévérence jubilatoire fait place aux angoisses existentielles, les relations se désintègrent sans crier gare et chaque nouvelle journée pourrait être proclamée la « meilleure » ou la « pire ».