De 1917 à 1948, la Palestine est sous occupation britannique. Pendant cette période, de nombreux films sont tournés dans le but de documenter l'opération coloniale de l'empire. Diana Allan rephotographie et fusionne des archives aux chants de résistance et aux voix de réfugié·e·s palestinien·ne·s au Liban, processus qui permet de remettre en cause l'autorité coloniale jusqu'alors accordée aux archives. Sans chercher à construire un récit linéaire, Partition tente de retracer plus d'un siècle d'occupation à travers des échos, de multiples regards et des récits oraux. Partition invite à une réécriture décoloniale de l'histoire de la Palestine par sa réflexion sur la logique du regard colonial et la complicité de l'image dans son développement.


